30% d’imprimantes en moins dans les juridictions de la Cour d’Aix en Provence, un progrès ?

Communication du syndicat CFDT-Magistrats du 20 juin 2022

Au nombre des questions que devront examiner les membres de la commission restreinte du parquet de Marseille on trouve la réduction de 30 % du parc d’imprimantes.

Politique nationale, celle-ci est déclinée avec zèle au niveau local par le Parquet général d’Aix en Provence.

Alors que la juridiction marseillaise est souvent présentée comme un enjeu national pour le ministère de la justice, la réduction du nombre d’imprimantes fait figure de très mauvaise publicité pour l’efficacité des services.

A qui fera-t-on croire que ne pas pouvoir se relire «sur papier » sert l’intérêt du justiciable dans un service qui est chargée de veiller aux nécessités de la répression tout autant qu’au respect de la liberté individuelle ?

Car n’oublions pas que la responsabilité de l’Etat peut être engagée en cas de fonctionnement défectueux du service de la justice en raison notamment d’erreurs purement matérielles.

Ces suppressions commenceront-elles au parquet général, pour donner l’exemple ?

Un état pas généreux à l’heure des Etats généraux

A l’heure où les « Etats généraux » sont en passe de rendre officiellement leurs conclusions CFDT-Magistrats appelle pour sa part à voir mettre en place un « Etat généreux » pour l’affectation du matériel alloué aux juridictions pour fonctionner.