Il est plus facile de légaliser certaines choses que de les légitimer écrivait Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort.
Or même en utilisant toutes les ressources du « parlementarisme maîtrisé » cet objectif de voir inscrire dans la loi des dispositions rejetées par une majorité des Français n’apparaît nullement garanti dans le contexte actuel ! Notre organisation professionnelle ne peut bien entendu, que déplorer la navrante application de l’article 49-3 de la Constitution à la procédure parlementaire en cours dans de telles circonstances.
Premier des syndicats de magistrats à s’être opposé au projet de loi , CFDT-Magistrats soutient toujours les protestations non violentes visant à demander l’abandon de cette réforme.